Voici un nouvel entretien de ma série dédiée aux dirigeants d’entreprises en Bretagne. Le but ? Découvrir ce qui fait la richesse du business breton.
Le suivant est Thibault Reinhart, cofondateur d’Ino-Rope une des startups bretonnes qui fait bien parler d’elle. Découvrons pourquoi…
Claire Trévien : Alors Ino-Rope aujourd’hui : résumez-moi ça en une phrase !
Thibault Reinhart : Intégrateur de solutions à base de fibres synthétiques pour le nautisme et l’industrie !
CT : Vous avez co-fondé Ino-Rope en 2013 et vous voici maintenant 6 après – est-ce que c’est ce que vous imaginiez au départ de cette aventure ?
TR : Non, car notre première approche était de trouver des entreprises qui voulaient produire nos idées. Après deux ans de recherches et de contacts plus ou moins avancés, on a décidé d’y aller par nous même !
On ne mesure jamais l’engagement nécessaire à un tel projet et c’est tant mieux 🙂 sinon personne ne monterait de projet comme celui-là 🙂
On ne mesure jamais l'engagement nécessaire à un tel projet et c'est tant mieux, sinon personne ne monterait de projet comme celui-là ! Cliquez pour tweeterCT : Si vous aviez l’opportunité de revenir en arrière et de refaire une chose un peu différemment, qu’est-ce que ça serait ?
TR : Tellement de petites choses, de dossiers pris plus tôt… mais je n’ai pas l’habitude de regarder les choses comme ça ! On avance, on fait des conneries, on analyse et on essaye de plus jamais faire la même !
CT : Quel genre de manager êtes-vous ? Est-ce que cela a évolué avec la croissance d’Ino-Rope ?
TR : Je crois beaucoup dans les humains ! J’essaye de laisser à mes salariés un max de liberté dans leur pré-carré. J’essaye de les protéger un maximum et de ne pas trop leur faire peur, en particulier quand on a des trous de trésorerie…
Je fais une réunion avec tout le monde une fois par semaine ou tout le monde à la parole chacun son tour, mon bureau est ouvert H 24 et je les surveille bcp pour chasser le moindre souci
Forcément ma manière de faire à évoluer, cf. le point précédent, enfin j’espère 🙂 sinon je n’applique pas à moi même ce que je demande aux autres 🙂
CT : Comment décririez-vous l’expérience d’être une startup en Bretagne ? Est-ce qu’il y a des challenges qui sont particuliers à la région ?
TR : On n’est pas nombreux donc j’ai envie de penser qu’on a une meilleure visibilité… le pendant de ça, est qu’on n’a pas non plus de point pour se jauger, pour échanger entre porteur de projet… Mais rien de spécial finalement par rapport à d’autre région…
Les différents services qui accompagnent les projets sont peut-être un peu à la pointe et un peu plus lent… des fois on a l’impression d’être un peu des extraterrestres 🙂
CT : Que réserve l’avenir pour Ino-Rope ?
TR : Pleins de beau projets industriels à portée internationale, un site web qui tourne bien, des nouvelles preuves de concept…
Merci infiniment à Thibault Reinhart pour cet entretien.
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